LA STRATEGIE D’ENVELOPPEMENT DES DEMOCRATES AMERICAINS VA-T-ELLE REUSSIR ?
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Il était contraire à tous les usages diplomatiques que presque tous les pays d’Europe occidentale (Vatican compris !) et beaucoup d’autres dans le monde félicitent Biden dès le 7 novembre alors que le résultat officiel de l’élection américaine n’avait été proclamé nulle part – et pour cause, les résultats de plusieurs grands états faisant l ‘objet de procédures contentieuses lourdes dont nul ne sait sur quoi elles vont déboucher.
Parallèlement, presque tous les organes de la médiasphère occidentale – désormais presque aussi monolithique que celle des pays totalitaires jadis, font comme si Biden était déjà élu et tiennent pour de mauvais coucheurs et des retardataires les gouvernements qui attendent la proclamation officielle du vainqueur pour se prononcer : Russie, Brésil, Mexique, Israël, Pologne, Hongrie entre autres.
Pour ces deux derniers, des avertissements inquiétants ont fusé de la part de Bruxelles et de la presse dominante en Europe occidentale il va falloir que désormais, ils se mettent au pas et cessent enfin de faire obstacle au processus d’unification européenne. Avec Biden, ils n’ont plus le vent en poupe ! Vouloir conserver sa souveraineté est de en plus assimilé à un comportement fasciste. L’avertissement ne vaut pas seulement pour Orban et Morawiecki mais pour tout ce qui s’aviserait , y compris en France, de résister à la pensée dominante.
Une manœuvre internationale
On aurait tort cependant de considérer que cette vague de félicitations anticipées de Biden résulte d’une juste appréciation du rapport des forces, qu’elle révèle que la balance penche de plus en plus pour le candidat démocrate et que Trump appartient désormais au passé ; si nous le croyons, c’est qu’il y a une stratégie pour nous le faire croire.
La stratégie des démocrates pour forcer l’ élection de Biden - mais dans la campagne anti-Trump , ce sont plutôt les maitres de l’ordre mondial que le vieil appareil du parti démocrate qui sont à la manœuvre - , est double : d’abord une falsification des résultats par toutes sortes de manœuvres physiques et électroniques intervenues dans les dernières heures du scrutin.
Ensuite un enveloppement par l’extérieur : il ne suffisait pas que le résultat favorable à Biden soit admis par les médias américains, il fallait aussi que le monde reconnaisse Biden vainqueur. D’où la vague de félicitations anticipées à laquelle nous venons d’assister. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les grands de ce monde sont peut-être plus grégaires et faciles à manipuler que les citoyens ordinaires [1]. Il est probable que des pressions ont été exercées sur chacun des gouvernements concernés. Pour l’Europe occidentale, ce n’était pas difficile : ils sont tous acquis à la gouvernance mondiale qui, même sous Trump, voire malgré lui, inspire les pays de l’OTAN .
Il ne faut donc pas se fier à cette vague de reconnaissance ; tout autant que la fraude électorale, elle fait partie du plan et a été entièrement organisée.
Qu’en sortira-t-il ? Depuis que Mike Pompeo a fait une tournée en Europe occidentale, en particulier en France, les félicitants de la première heure, Macron en tête, se calment un peu. Que leur a-t-on dit ? Rien n’a filtré. Même si une partie de la CIA lui était hostile, nul doute que Trump sait tout sur tout le monde. Qui peut croire sérieusement que Pompeo a fait une tournée d’adieux ?
Mais les Etats-Unis ont montré assez dans le passé qu’ils se fichent comme d’une guigne de l’opinion des non-Américains : en définitive, c’est à l’intérieur du pays que les choses se décideront. Ce ne sont pas des arguments politiques ni même strictement juridiques qui vont convaincre la Cour suprême quand le aura à rendre les derniers arbitrages. C’est l’état d’esprit de l’opinion américaine. Ou bien Biden a vraiment gagné l’élection et les manipulations, dont personne ne conteste la réalité, seulement l’ampleur, n’auront joué qu’à la marge : dans ce cas Biden sera proclamé élu , mal élu mais élu quand même. Ou bien Trump a vraiment gagné l’élection et, comme il le semble, une masse de plus en plus grande des Américains se rendra compte de l’ampleur de la fraude et alors l’indignation du peuple américain, y compris de beaucoup de démocrates, un peuple qui reste attaché en profondeur au respect de la loi , sera telle que Trump ne pourra pas ne pas être déclaré vainqueur. C’est ce qui semble se dessiner aujourd’hui au fur et à mesure que les turpitudes du camp démocrate viennent au jour. Les félicitations des uns et des autres, y compris du pape, n’y changeront rien.
Roland HUREAUX
[1] Le dernier sommet du G20 vient de l’illustrer.