28/01/1921
L’épidémie de COVID et surtout les mesures (exagérées ou pas, l’avenir nous le dira, mais sûrement pas innocentes ) qui ont été prises pour y faire face, ont fortement secoué l’économie mondiale et les populations qui en vivent dont beaucoup se trouvent aujourd’hui en grande difficulté.
Face à ces événements, les organisations internationales comme le Forum de Davos ne se sont pas mises en chômage. Ce dernier réunit tous les ans dans une station de luxe en Suisse, les hommes le plus riches et les plus puissants du monde. Ils y débattent de l’avenir du monde tel qu’ils le voient.
Leurs débats sont préparés par un comité permanent dont les rapports nous permettent de savoir ce qui s’y trame . Ces rapports sont publics et ne résultent donc pas de complots.
Leur orientation générale est aussi claire qu’inquiétante :
- Les mesures de contrainte individuelle prises pendant la pandémie seront pérennisées avec surveillance permanente des déplacements et des contacts.
- La suppression de la monnaie papier permettra de contrôler les allées et venues de chacun.
- L’accentuation de la prétendue lutte « pour sauver la planète » dans un esprit écologique dévoyé, entrainera le sacrifice de nombreuses industries classiques, au bénéfice du numérique et des activités touchant à l’environnement et au détriment de l’emploi.
- Pour la France, il est envisagé dans un de ces rapports la disparition de 75 % des restaurants indépendants au bénéfice de grandes chaînes.
- La gouvernance mondiale doit être renforcée.
Disparition de la démocraties et des libertés, atrophie des Etats devenus de simple organes d’exécution de décisions prise plus haut et loin des peuples , désintérêt pour le chômage, et tout ce qui n’est pas dit ouvertement : dépopulation organisée, accélération du libre-échange, pouvoir accru de la finance mondiale, contrôle accru l’opinion par les réseaux numériques, brossent le tableau d’ un avenir extrêmement inquiétant.
Les gens de Davos partent du principe que tout cela est irréversible, le COVID ne faisant qu’accélérer des évolutions en cours.
Nous ne le pensons pas.
Contrairement à ce que les puissants de ce monde veulent nous faire croire, notre avenir continue de nous appartenir.
Les gens de Davos prétendent que tout ce qu’ils prévoient est souhaité par les jeunes dont les sondages expriment le « désir de changement », sans autre précision.
Mais le projet de l’oligarchie mondiale est au contraire une accélération des tendances les plus destructrices de ces dernières années , celles qu’ils ont eux-mêmes provoquées : perte de liberté, perte d’emploi, appauvrissement du grand nombre, dépossession de notre destin , tendances qui sont précisément ce dont les jeunes (et moins jeunes) ne veulent pas et que l’oligarchie financière et médiatique veut aggraver.
Mobilisons-nous contre les projets de l’oligarchie mondiale, contre les orientations que l’on s’apprête à prendre par-dessus notre tête, à Davos ou ailleurs, pensons qu’un autre avenir est possible.
Ne nous laissons pas intimider pour dire que doivent être préservées d’abord ce qui fait qu’ une vie est vraiment humaine : les libertés fondamentales, dont celles d’expression et d’aller et venir, la démocratie qui n’est pas possible au niveau mondial, des écarts modérés de fortune, la liberté de peuples (y compris dans son expression étatique), le respect de l’homme et donc des populations existantes de toute couleur, contre ceux qui voudraient les réduire.
Tout cela implique un combat sans relâche , en particulier des plus jeunes, contre des oligarchies mondialistes qui voudraient cyniquement profiter de la pandémie pour nous mettre en esclavage. Un combat qui ne fait que commencer et où tous ceux qui aiment la liberté doivent s’engager . Car en définitive, « la seule querelle qui vaille est celle de l’homme ».
Dans ce combat essentiel, est-il nécessaire de dire que la France dont le destin a toujours été lié à celui de la liberté, a un rôle de premier plan à jouer ?