COMMENT LA FRANCE A PU ELIRE MACRON ? QUE PEUT-ELLE EN ATTENDRE ?
Communication au Colloque organisé par Zeit Fragen à Zürich le 21 juillet 2017
Chers Amis,
Je remercie l’équipe de Zeit Fragen (Horizons et débats) de son accueil et de sa confiance.
Je la remercie aussi de son intérêt pour la France.
Vous vous interrogez sur la situation politique française après l’élection de l’actuel président de la République, Emmanuel Macron, mais sachez que beaucoup de Français s’interrogent aussi : ils se demandent ce qui leur est arrivé.
Certains comparent l’élection de Macron et celle d’une majorité de députés de son parti En marche qui a suivi à une nouvelle Révolution française. Je ne crois pas que ce soit bien sérieux.
Je soulignerai trois paradoxes :
Le premier : la population française était traversée par une immense volonté de changement. L’hostilité était générale à l’égard de Hollande, mais aussi des deux principaux partis, les Républicains (droite classique) et le parti socialiste.
Selon les sondages thématiques qui ont été faits, les Français sont hostiles à tout ce qui résulte de la pensée dominante :
(déjà rejetée en 2005 à 55% des voix, ce dont les politiques n’ont nullement tenu compte)
- L’immigration de masse
- L’insécurité
- La récession et le chômage.
Et pourtant, ils ont élu Macron, l’adjoint économique de Hollande, d’abord comme conseiller à l’Elysée puis comme ministre des finances, qui est précisément la caricature de tout ce que les Français rejetaient : ancien élève de l’ENA, Inspecteur de finances (comme Couve de Murville, Giscard d’Estaing, Rocard, Juppé et une partie de l’establishment financier). La majorité des nouveaux élus sont des socialistes qui se sont reconvertis pour assurer leur survie.
Ajoutons que Macron a brûlé toutes les étapes du cursus honorum, n’ayant jamais été député ou élu local avant d’accéder au poste suprême.
Second paradoxe :
Le nouveau gouvernement se pose comme celui du changement, du renouvellement, de la nouvelle génération. Or on cherche en vain la moindre idée originale dans son programme et dans ses discours.
Tout ce qu’il propose vient du fond de tiroir idéologique et technocratique des 30 dernières années :
- Parité à tous les niveaux, discrimination positive ;
- Distribution assez désordonnée d’argent vers les plus bas revenus ;
- Eloge de la décentralisation contre le jacobinisme, un des sentiers battus de la politique française qui a fait prospérer le clientélisme et les dépenses publiques ;
- Poursuite du regroupement des communes, suppression de la moitié des départements ;
- Réduction du nombre des députés, du nombre de membres des cabinets ministériels (ce qui, entre nous, n’a pas grande importance).
Il n’a fait dans sa campagne presque aucune proposition qui réponde aux préoccupations fondamentales des Français : crise du système éducatif, immigration (et islamisation), justice arbitraire et gauchisante, système social coûteux, désordonné et pompe aspirante de l’immigration.
La politique fiscale qu’il annonce est directement tournée contre les classes moyennes qui supportent déjà l’essentiel du poids des 58 % de prélèvements obligatoires : suppression l’impôt sur les fortunes, mais seulement financières, de la taxe d’habitation, seul impôt universel que nous avions mais augmentation de la taxe foncière que ne payent que les propriétaires.
Là aussi, c’est le prolongement des tendances de ces dernières années déjà cause de tant de frustrations.
Il promet 2 % de dépenses militaires : c’est la norme de l’OTAN ; Il promet de ne pas dépasser les 3 % de déficit : c’est la norme de la Commission européenne : quelle originalité ! Les deux promesses sont d’ailleurs difficilement compatibles. Leur conflit explique la crise qui vient d’avoir lieu avec le monde militaire : comme un fonctionnaire classique du ministère des finances, Macron trouve sa variable d’ajustement dans les dépenses de défense, déjà très écornées.
Tout cela ne fait pas en tous les cas un programme net et cohérent. Il est vrai que le principal projet de Macron est d’appliquer les décisions de Bruxelles à la France, rien d’autre, ce qui n’est pas intellectuellement très difficile.
La nouvelle majorité, faite de gens pour la plupart sans expérience de la politique, est sans doute prête à voter ce qu’on lui dira de voter sans savoir exactement quoi.
Troisième paradoxe : Macron dispose d’une large majorité : élu lui-même avec les 2/3 des suffrages exprimés contre Marine Le Pen, il a fait élire 400 députés sur 570. Néanmoins, il pâtit toujours d’un déficit de légitimité. Si on ajoute les abstentions et les votes blancs à la présidentielle, il n’a bénéficié que de 21 % des voix au premier tour et 40 % au second.
Et encore, même ces chiffres ne reflètent pas une adhésion réelle. Au premier tour, il a reçu les suffrages de beaucoup de socialistes qui voulaient garder leurs prébendes et n’espéraient plus que le candidat socialiste soit au second tour (c’est ce qu’on appelle en France le « vote utile ») et au second tour les voix encore plus nombreuses de gens qui, sans aucun intérêt pour Macron, ne voulaient pas de Marine Le Pen.
La large majorité législative de Macron est un effet de notre système électoral uninominal à deux tours.
La révocation du chef d’Etat-major de armées, le général Pierre de Villiers (frère de Philippe) en juillet a provoqué un scandale qui révèle sa faible légitimité.
Après ces paradoxes, des questions :
Première question : qui a gagné, la gauche ou la droite ?
En langage parisien : le 9-2 (quartier très bourgeois) ou le 9-3 (quartier très populaire, principalement immigré aujourd’hui) ? Paradoxe : ces deux départements qui votaient à l‘inverse jusqu’ici, se sont rejoints pur élire des députés En marche.
La droite libérale et le patronat espèrent un démantèlement du Code du travail ; Macron devrait être pour eux un nouveau Thatcher. Les ordonnances travail, demandées par Bruxelles, vont dans ce sens quoiqu’elles ne représentent pas la révolution qu’une presse complaisante annonce.
La gauche sociétale espère une lutte renforcée contre les discriminations de « genre », l’homophobie et le racisme, l’encouragement à la discrimination positive, une plus grande tolérance du communautarisme. Macron a promis d’instituer la PMA (procréation médicalement assistée) pour femmes ou lesbiennes demandée par le lobby LGBT.
Avec Macron, le nouveau « bloc historique », comme disait Gramsci, libéral-libertaire, rassemblant l’extrême-gauche sociétale et la haute finance , incarné par le think tank Terra nova, proche du parti démocrate américain, trouve son accomplissement.
Mais Macron est-il si libéral qu’on le dit ? Déjà on voit se renforcer la chape de plomb qui pèse sur la liberté d’expression au nom de l’antiracisme, de la mémoire etc.. Il a proposé de rendre public le nom des entreprises qui ne respecteraient pas la parité. Il n’envisage rien pour réduire les dépenses publiques, au contraire – ça lui importe peu puisque c’est la seule classe moyenne, qu’il méprise, qui paye les impôts.
Deuxième question : cette élection résulte-t-elle plus d’une aventure individuelle ou d’une machination collective ?
Cela semble une aventure individuelle : il a bénéficié de l‘appui précieux du grand patron de presse franco-israélien Patrick Drahi qu’il est allé chercher en donnant le feu vert de Bercy (le ministère de finances) à son acquisition de la licence SFR, vraie poule aux œufs d’or. Certains voient en lui, par la jeunesse et l’audace de son entreprise couronnée de succès, un nouveau Bonaparte.
Mais il a bénéficié aussi d’un réseau impressionnant de soutiens nationaux ou internationaux dont on murmure que ce sont eux qui seraient allés le chercher et non l’inverse :
Tous les tenants de l’euro mondialisme, Attali, Minc, Bernard-Henri Lévy, Bébéar, le CAC 40, le MEDEF .
Presque tous les patrons de presse : Pierre Bergé (proche du mouvement LGBT), Xavier Neel, Arnaud, Drahi déjà évoqué. Le Figaro de Serge Dassault a certes soutenu Fillon mais en ménageant Macron. Il avait avec lui toutes les chaines de radio et de télévision publiques, toute la presse de province. Tout ce beau monde et les journalistes qu’il emploie sont sur la ligne que j’appelle « les lilimps » (libéraux, libertaires, impérialistes, c’est à dire néoconservateurs).
Même des journaux indépendants, comme Le Canard enchaîné et La Croix l’ont, de fait, soutenu. S’agissant de La Croix, le grand journal catholique, on pourrait penser qu’il a reçu des consignes de l’épiscopat, mais il se pourrait qu’au contraire que ce soit lui qui communique aux évêques, qui tous lisent ce journal, les impulsons de la sphère mondialiste et du milieu « médiatique -mimétique » gauchisant.
Exception : l’hebdomadaire Valeurs actuelles qui a soutenu très fort Fillon et plutôt Le Pen au second tour.
Macron a aussi bénéficié de l’impact de quelques idées fortes qui ont frappé : « ni gauche ni droite », « libéral » (ce qui, on l’a vu, était mensonger). Mais auraient-elles autant frappé s’il n’avait eu un tel appui médiatique ? Et fut-il son propre directeur de la communication ou y a-t-il eu derrière lui des stratèges de gros calibre ? Je ne sais.
C’est en tous les cas grâce à la connivence de la presse que les questions gênantes (relatives notamment aux incohérences de ses déclarations de patrimoine) n’ont pas été évoquées, alors que la même presse s’est acharnée au-delà de toute mesure sur les affaires, pas si graves au fond, de Fillon.
Son programme était flou et démagogique , beaucoup plus que celui de Fillon qui paraissait austère. On a reproché sa démagogie, bien réelle, à Marine Le Pen, mais pas à Macron qui en a usé autant.
Incontestablement Macron a été le candidat de l’oligarchie médiatico-financière, nationale et internationale et, plus largement, de tous ceux qui ont tiré parti de la mondialisation. Les cartes ou les enquêtes sur la sociologie des résultats le prouvent abondamment : il a bénéficié de votes de la région parisienne et des métropoles de province, le reste de la France lui ayant été bien moins favorable. C’est à peu près l’inverse de l’électorat de Trump aux Etats-Unis.
Tous les moyens ont été employés sans vergogne pour casser Fillon, le seul rival potentiel sérieux. On n’a pas hésité à porter atteinte aux principes les plus sacrés hérités de la Révolution française, principalement à l’interdiction faite dès 1789 à la justice d’interférer avec un processus politique ou administratif quelconque, interdiction plusieurs fois réitérée depuis lors. C’est pourquoi certains ont parlé d’un véritable « coup d’état », se référant notamment à l’article 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 aout 1789 : Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.
Si on considère que la presse est la quatrième pouvoir, Macron en avait trois sur quatre avec lui : le pouvoir exécutif (les montages contre Fillon n’auraient pas été possibles sans l’appui de l’Elysée), le judiciaire, et le médiatique. D’où les doutes que l’on peut émettre sur le caractère démocratique de cette élection.
Fillon n’avait pourtant pas sur l’Europe des positions très différentes de celles de Macron. Mais , pour l’élite transatlantique, il avait une tare majeure : ses liens avec Poutine et sa russophilie. On peut cependant se demander si la dite élite ne tenait pas encore davantage faire passer à tout prix son « bébé » Macron qu’à battre Fillon. Macron représentait pour elle le terme ultime d’une entreprise de longue haleine visant à faire rentrer la France dans le rang.
Troisième question : quelle est la part du national et la part de l’international dans la machination Macron ?
Macron a bénéficié de soutiens internationaux prestigieux : Obama, Juncker, Merkel (sceptique au départ, mais vite ralliée) et par ailleurs Goldman Sachs : le premier dîner de levée de fonds a eu lieu en décembre 2016 à Londres sous la présidence d’un associé de haut niveau de Goldman Sachs. Quel rôle a été tenu par les Rothschild (auprès de qui Macron avait travaillé et qu’il avait, dit-on, favorisé comme ministre des finances) ou Soros ? Il est difficile de le dire.
Presque tout le Club du Bilderberg était avec lui (bien que son président français, Henri de Castries, ait été un soutien de Fillon).
Ces membres de la classe mondiale la plus huppée venaient d’essuyer deux revers cinglants avec le Brexit et l’élection de Trump. Il leur fallait à tout prix une revanche : ce fut l’élection de Macron.
Parce qu’il a un esprit totalement formaté ou bien parce qu’il est en service commandé, on ne sait, Macron n’a sur aucun sujet, le moindre recul par rapport à la doxa internationale. L’ancien directeur de l’Institut d’études politiques de Paris (mort d’une overdose dans un hôtel de New York) Richard Descoings, interprète accompli de cette doxa, a eu une forte influence sur lui. Macron en a été sans doute le meilleur étudiant.
C’est ainsi que, durant sa campagne, il est allé à Alger accuser la France de crimes contre l’humanité durant la colonisation (pour mémoire, un des dirigeants historiques du FLN algérien, longtemps réfugié en Suisse, Aït Ahmed, a déclaré peu avant sa mort : « Du temps de la France, l'Algérie, c'était le paradis. Chasser les pieds noirs a été plus qu'un crime : une faute. »)
Plus que tous ses prédécesseurs, il a insisté, lors de la dernière cérémonie commémorant la rafle des juifs au Vel d’hiv (1942) sur la responsabilité de la France (et non du régime de Vichy) dans la shoah. C’est un sujet sensible en France où depuis la Libération , le régime de Vichy est tenu pour illégitime, les seuls représentants qualifiés de la France ayant été à l’époque les gens de Londres . De Gaulle et Mitterrand ont tenu ferme sur cette ligne. C’est Chirac qui, le premier, a mis les actes de Vichy au compte de « l’Etat français ». Hollande et surtout Macron en ont rajouté une couche.
Macron est même allé jusqu’à dire pendant sa campagne qu’ « il n’y a pas de culture française ».
Epouser le french bashing anglo-saxon semble être devenu obligatoire pour qu’un chef d’Etat français soit jugé acceptable à l’international !
Il a fait son discours de Berlin devant la Fondation Konrad Adenauer en anglais, mais ce germanophile ne sait pas l’allemand.
Quatrième question : quelle est la marge de manœuvre de Macron ?
Pour les amateurs de bandes dessinées belges (Spirou et Fantasio du génial Franquin), cette élection a fait l’effet de la « zorglonde », cette onde mystérieuse que le savant fou Zorglub a inventé pour commander le comportement des foules.
Que Macron soit ou non le principal auteur de la machination, on ne peut que constater que ses proches ne sont pas n’importe qui. Edouard Philippe le premier ministre, au départ inconnu du grand public, est un des rares hommes politiques français à avoir été invité récemment au Club du Bilderberg. Jean-Yves Le Drian, nouveau ministre des affaires étrangères était bien connu à l’OTAN, Bruno Le Maire, nouveau ministre des finances est germanophone ( ce qui est devenu très rare dans la politique française) et proche de l’Allemagne. Macron avait-il la possibilité de choisir d’autres profils ?
Sur le plan économique, dès lors qu’il est attaché au maintien de l ’euro, sa marge de manœuvre n’est pas plus grande que celle de Hollande. Les prix français continueront à être insuffisamment compétitifs, surtout par rapport aux prix allemands. Le déficit de la balance des paiements qui dure depuis 2002 va donc s’aggraver. Faute d’une croissance forte, il sera difficile d’équilibrer le budget. Macron, qui ne semble pas du tout prêt à réduire les dépense sociales (sauf les allocations familiales des classes moyennes, c’est à dire des seuls Français de souche !) va s’efforcer de tenir la barre des 3 % du PIB de déficit en se contentant de promettre à Bruxelles de faire mieux l’année prochaine, comme nous le promettons depuis dix ans, c’est dire que la dette publique qui est de 100 % du PIB va augmenter chaque année de 3 %. Il ne contiendra d’ailleurs le déficit qu’en écrasant un peu plus les classes moyennes d’impôts. Morne perspective que la relance internationale actuelle masque un peu.
Si on considère les premiers pas de Macron en politique étrangère, il semble qu’il ait tenté de s’émanciper, dès son élection, en invitant à Paris Poutine, puis Trump qui ne sont pas précisément les favoris de la sphère euatlantique. Mais la suite n’a pas confirmé ces promesses, en particulier au Proche-Orient où la France continue à s’isoler par son extrémisme anti-Assad. Aurait-il fait l’objet d’un rappel à l’ordre ? Autant ses paroles que ses actes sont ambigus : l’inféodation de la France à l’Allemagne est confirmée ( honteuse cession d’Alstom à Siemens) ; il s’obstine à vouloir renforcer les pouvoirs de l’Europe supranationale, alors même que ni ses partenaires européens, plus conscients que lui des réticences de l’opinion publique, ni évidemment les Français, ne sont enthousiastes. Il se met à dos les pays du groupe de Višegrad (en particulier la Pologne), que Soros exècre tant, mais qui ont toujours été (le sait-il seulement ?) des amis de la France.
Conclusion :
Macron ne pourra que se révéler une grande illusion pour tous les Français qui espéraient sincèrement un changement. Je ne vois pas d’autre comparaison que l’illusion donnée par Pétain en juin 1940 à beaucoup de Français qui pensaient qu’il avait un plan secret contre les Allemands et qui, dès lors, ne pouvaient être que déçus.
Ce dont je suis sûr :
Cette élection ne permettra pas de résoudre les problèmes des Français puisque, sans le savoir, ils se sont en fait révoltés contre les politiques dont Macron est l’incarnation accomplie.
Les Français qui ont fait confiance à Macron, et qui, nous l’avons dit, ne sont pas si nombreux qu’il y parait, ne pourront que connaitre la désillusion.
Je ne peux pas vous dire pour autant ce qui va se passer ; en dehors de Mélenchon, talentueux mais peu crédible, proche de l’extrême-gauche, il n’y de véritable opposition.
Marine Le Pen a montré ses limites dans le débat du second tour de la présidentielle. Il était tout de même fâcheux qu’elle ait représenté le seul choix possible pour les 60 % de Français qui ne se reconnaissent pas dans la pensée dominante. Certains se demandent même si la famille Le Pen n’a pas été depuis longtemps favorisée par le système pour servir de repoussoir et donc faciliter sa perpétuation. Les Républicains (UMP) sont en crise : la moitié se demande ce qui les sépare encore de Macron.
Entre le FN et l’UMP, existe cependant un espace qui comprend en particulier ce qui reste de vrais gaullistes et où beaucoup de Français se reconnaissent mais il n’est occupé que par une pléiade de petits partis. C’est pourtant de là et de nulle part ailleurs que pourra repartir la reconquête.
Merci de votre attention. Je suis désolé de n’avoir pas répondu à toutes vos questions, mais je suis prêt à répondre à toutes celles que vous me poserez.
Roland HUREAUX