Que le président Trump ait été bien imprudent en appelant à une manifestation devant le Congrès sans un service d’ordre musclé à même d’en contrôler les débordements fait peu de doutes. D’autant qu’il avait l’unanimité des médias occidentaux contre lui et que donc on ne lui ferait pas de cadeaux.
Rappelons pour mémoire que, quand il a succédé à Obama en 2016, c’est Barack Obama lui-même qui avait encouragé les manifestations contre le nouveau président. Les démonstrations ont continué pendant plusieurs mois. George Soros ne s’est pas caché de les organiser. Des figures éminentes de la presse et du spectacle , démocrates, avaient appelé à assassiner[1] ou renverser le président élu . Obama, un président qui a déclenché quatre guerres (pour mémoire, Trump : aucune) est aujourd’hui acclamé comme l’homme emblématique de la décennie 2010, presque un saint. Comme il avait l’appui des médias, personne ne lui a reproché les dérapages de 2016.
Une opération menée par des pros
En fait l’ opération du Capitole ressemble à une psychoop (opérations psychologique) comme en pratiquent depuis longtemps la CIA ou le Pentagone. Les spécialistes de ces méthodes sont les mêmes qui ont diabolisé Mlilocevic (blanchi depuis par le TPI) en 1999 , Saddam Hussein en 2003, Assad en 2011 et Chavez. Ils ont l’entrainement ; compléter la défaite de Trump par une damantio memoriae sur de bases mensongères était à leur portée. L’opération la plus notoire fut de lancer le bruit que les soldats de Saddam Hussein entraient dans les maternités du Koweït pour débrancher les couveuses. Nous savons aujourd’hui que c’était absolument faux, mais bien trouvé pour noircir encore, comme si elle en avait besoin, la figure de Saddam Hussein. Les Etats-Unis, « cette nation de boutiquiers » disait Napoléon, ignorent tout de l’esprit chevaleresque ; vaincre ne leur suffit pas, il leur faut avilir.
Les Soros, Bezos, Gates, Zückerberg et autres ( Biden n’étant qu’une marionnette entre leurs mains) qui, par en-dessous, ont été les artisans principaux de la défaite de Trump, dont une moitié de l’Amérique croit, à tort ou à raison, qu’elle résulte de la fraude démicrate, ont acquis, au moins Soros, une solide expérience en Europe de l’Est et en Amérique latine pour manipuler les élections et diaboliser ceux qu’ils veulent abattre, ce qui est facile quand on contrôle toute la presse occidentale. Trump étant depuis quatre ans leur bête noire, il aurait été étonnant qu’ils n’utilisent pas la totalité de leur savoir-faire et de leurs moyens pour y parvenir. Que Trump ait été interdit de Twitter et de Facebook par la volonté d’un seul homme sans légitimité politique devrait inquiéter beaucoup plus sur l’avenir de la démocratie que quelques chaises cassées au Capitole.
On a réussi à présenter l’entrée des émeutiers au Congrès comme une tentative de coup d’état. C’est absurde : Trump n’est pas si débile qu’il n’ait compris qu’il avait tout à perdre à une telle opération qui ne pouvait que révulser les élus de tous bords. Depuis le 18 brumaire on sait que quand on fait un coup d’Etat, ce sont des soldats que l’on fait entrer dans les assemblées, pas des manifestants incontrôlés.
Que certains agitateurs, du genre antifas, déjà vus aux manifestations de Black live matters aient été aperçus au Capitole laisse soupçonner qu’il s’est agi en partie d’une opération sous faux drapeau. Que toute l’opinion occidentale , particulièrement la française et tous les médias ait été dupe en dit long sur la la dégénérescence de la démocratie en Occident.
Roland HUREAUX