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Roland HUREAUX

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23 avril 2018 1 23 /04 /avril /2018 08:03

ET MAINTENANT, QUE FAIRE ?

 

Liberté politique, N°76, Février 2018

 

Que ferons-nous, nous les résistants, si le pouvoir venait subitement en nos mains, ce qui peut arriver, sait-on jamais ? plus vite que prévu.

Tant de réformes au cours des cinquante dernières années ont conduit, à démolir ce qui marchait [1] qu’on se méfie de tous les projets qui pourraient achever ce qui tient encore debout.  N’oublions pas en effet ce que Montesquieu disait des lois : « il n'y faut toucher que d'une main tremblante ». Quitte à surprendre, je commencerai donc par rappeler ce qui, en France, ne va pas encore trop mal et qu’il faut conserver.

 

Ne pas tout réformer : cas de la santé et de l’université

 

Nous avons encore un de meilleurs systèmes de santé du monde. Nos sommités médicales font autorité, les soins prodigués chez nous sont presque toujours de pointe. Et ce système performant, fait unique, est à la portée de tous, ce qui n’est pas le cas, par exemple, malgré l’Obamacare, du système américain. Il le doit à son caractère empirique : nous combinons médecine libérale, pharmacie d’officine, hôpitaux publics, cliniques privées, centres de soins mutualistes etc.  On dit que les Français ont l’esprit de système et que les Anglais sont pragmatiques ; en l’espèce c’est le contraire : le National Health Service, institution de soins entièrement étatisée, s’est avéré   une catastrophe. Il est vrai que leur système de santé coûte cher aux Français mais la part du PIB qu’ils y consacrent reste dans la norme internationale.  Pour préserver un tel système, il faut résister à tout ce qui le sape : la tendance    sournoise du ministère « profond » à fonctionnariser la médecine de ville, les directives européennes qui veulent au contraire libéraliser la pharmacie, le rajout de couches bureaucratiques comme les ARS instituées  par Juppé, un absurde numerus clausus qui conduit à recruter (aussi cher) 25 % d’étrangers peu qualifiés au lieu de jeunes français recalés. Inciter efficacement   les jeunes à s’installer en milieu rural n’est pas hors de portée.  

Autre secteur dont nous n’avons pas à rougir : l’Université.  Certains pousseront de hauts cris en entendant cela :  ils s’imaginent que  dans le reste du monde, il n’y a qu’Oxford et Harvard, que les grands pays n’ont pas comme nous   leurs universités prolétarisées. Notre système universitaire,  fort d’un corps enseignant très qualifié, est touché par le déclin dramatique du primaire et du secondaire, ce qui devrait   conduire, plutôt qu’à une sélection qui, pour l’essentiel,  existe déjà,  à transformer les deux premières années de faculté en un grand cycle de rattrapage de culture générale (langue française comprise), des sortes de high schools ou des classes préparatoires étendues.  Et ne sacrifions ni celles-ci, ni nos grande écoles littéraires ou scientifiques qui restent la fine fleur de notre enseignement supérieur. Mieux orienter les jeunes ingénieurs vers la recherche est indispensable mais il n’y a en revanche aucune   urgence à   courir après le classement de Shangaï qui n’a aucune importance. Que 90 % des universités soient entre le mains de la gauche[2] pose un problème de démocratie.  Le statut protecteur de nos enseignants-chercheurs garantit cependant une liberté qui n’existera bientôt plus aux Etats-Unis où le politiquement correct règne sans partage.

 

La défense  

 

Grâce à aux qualités exceptionnelles de son  encadrement  qui contraste avec la nullité de celui de 1940, l’outil militaire français, indispensable à notre   puissance, est potentiellement    adapté. Mais il est  râclé jusqu’ à l’os faute de crédits. Le niveau de 2 % du PIB est un minimum si l’on veut préserver la crédibilité de cet outil, à commencer par la force de dissuasion. Les désastreuses « bases de défense » inventées par la technocratie   doivent être démantelées.  En aucun cas on ne saurait, sous prétexte de coopération européenne, continuer à   laisser glisser entre des mains étrangères des industries d’armement   stratégiques.

 

On ne modifie pas la constitution tous les quatre matins

 

Autre sujet où s’applique particulièrement la maxime de Montesquieu : la constitution. C’est une grave erreur de penser que les immenses problèmes dont souffre notre pays auraient un caractère institutionnel. Ceux qui l’affirment sont d’ailleurs   incapables de dire pourquoi.  Que nos institutions soient, comme presque tout, dénaturées par l’idéologie ou la médiocrité des personnels, est une chose entendue. Mais la solution ne saurait résider dans un nouveau bouleversement du cadre politique : qui ne voit d’ailleurs ce qu’il y a de vulgaire à vouloir modifier la constitution dès qu’on a gagné les élections ! Les institutions doivent rester au-dessus des péripéties électorales. Peut-être même faudrait-il aller jusqu’à abroger d’un coup toutes les révisions qui ont été faites depuis celle de 1962.   Nos institutions ont été conçues de telle manière qu’un bon gouvernement ait les mains libres pour agir. Il n’est pas sûr qu’il les ait encore sans un retour aux sources de la Ve République.

 

Abroger d’abord

 

D’une façon générale, c’est par des abrogations qu’il faut, chaque fois qu’on le peut, procéder.  A peu près tous les secteurs de l’action publique ont vu au fil des ans des réformes conduisant comme le dit Guy Debord à « changer les choses en pire »[3]. Surtout ne cédons pas à la tentation s’en rajouter encore une couche. L’abrogation des   mauvaises décisions   accumulées   devrait la plupart du temps suffire à faire aller les choses mieux.   Inspirées par l’idéologie, elles sécrètent de la complication et des dépenses ; en tout, il faut revenir à la nature et à la simplicité. Parfois ce sera difficile : quand se sont accumulées trop de   strates inutiles, il est difficile de tout démonter d’un coup : ainsi les innombrables institutions intercommunales ou les complications qui résultent de réformes de l’Etat absurdes (l’autodestruction de Bercy restera un cas d’école). Dès lors, un travail essentiel est à faire : recenser toutes les lois et tous les décrets qu’un nouveau gouvernement devrait   abroger d’entrée. Vaste programme d’autant que chaque année qui passe en apporte un nouveau contingent.   

 

Pas de redressement sans indépendance

 

S’il n’est  pas nécessaire de changer de constitution pour gouverner, il est en revanche nécessaire de recouvrer notre indépendance.  Pour bien s’occuper des intérêts d’un peuple, un gouvernement ne saurait avoir d’autre contrainte que ces intérêts eux-mêmes. Les accords internationaux sont bien sûr nécessaires mais ils ne doivent pas être irréversibles surtout dans les cas où ils vont à l’évidence contre ces intérêts.

L’indépendance diplomatique est la plus facile à recouvrer.    Les statuts de l’OTAN sont moins contraignants qu’on ne croit ; il ne faut pas les réviser pour cesser d’envoyer des troupes françaises participer à des gesticulations provocatrices aux   frontières de la Russie ou   nos forces spéciales en appui des    djihadistes de Syrie.  Il suffit de courage. L’élection de Trump qui, à la différence des néo-conservateurs, n’exige pas un alignement sans faille,   devrait faciliter les choses.

L’indépendance   administrative complète conduirait à un retrait de l’Union européenne. Dans un premier temps, soyons   au moins plus attentifs à nos intérêts. Les Français   passent leur temps à protester contre des directives européennes qu’ils ont votées – alors que rien ne les y obligeait, par exemple la directive sur les travailleurs détachés. En attendent de savoir mieux ce que deviendra cette machine à bout de souffle, il est du devoir du gouvernement de la France d’être impitoyable dans la défense de ses intérêts nationaux. Que le maire de Toulouse soit intraitable pour défendre les intérêts de sa ville ne signifie pas qu’il remet en cause l’unité nationale.  Hélas nos élites ont cru  que pour être un bon européen il fallait sacrifier les intérêts français, idée  absurde qui n’a pas fait peu pour discréditer la construction européenne..

Plus grave est la dépendance juridique, du fait de la prise de pouvoir   progressive par les juges, nationaux (mais appliquant aveuglément les normes internationales) ou internationaux,  à tous les niveaux, au nom des valeurs les plus hautes (droits de l’homme entendus sans limites, idéologie transfrontières) qui bride de plus en plus l’action publique. Certaines de ces décisions sont fondées sur des textes français ou européens qu’il ne faut pas hésiter à remettre en cause, d’autres sur la simple jurisprudence.  Aucune de ces normes ne saurait prévaloir sur l’intérêt national, par exemple nous empêcher de combattre efficacement le terrorisme ou de contrôler l’immigration, quitte à ce que nous prenions nos distances avec les institutions qui les appliquent. Un des effets paradoxaux de cette montée des droits abstraits   est de brider la liberté d’expression au point que la démocratie s’en trouve désormais en danger : il faut résolument abroger toutes les lois liberticides qui ont cet effet sans préjudice naturellement des plaintes qui peuvent être légitimement déposées au civil par ceux qui s’estiment victimes d’abus.

 

La question économique

 

Enfin l’indépendance l’économique. Elle a deux volets : le premier est bien   connu, c’est la question de l’euro : mis en place en France sans aucune des précautions qui auraient   pu le rendre viable : TVA sociale, réduction drastique des dépenses publiques, il a eu pour effet un affaiblissement continu de l’économie frnaçaise, notamment face à l’économie allemande depuis 2000. Notre agriculture et nos industries s’en trouvent dévastées. Il est certes peu probable qu’il résiste à une nouvelle crise financière de grande ampleur que beaucoup prédisent et dont il est une des causes. Mais dans un environnement international aussi fragile que celui que nous connaissons, faut-il précipiter les choses ? 

L’autre aspect de notre dépendance économique est la passivité de l’Etat face à tout ce qui tend à démanteler nos   grandes filières nationales.  Entre celles qui ont disparu ou sont passées dans des mains étrangères : Arcelor, Péchiney, Alstom, Nexter, FTX, Areva et celles qui sont gravement menacées : Airbus, Thalès, le paysage est aujourd’hui celui d’un champ de ruines.  Naturellement l’incompétence et la corruption des dirigeants français sont autant responsables que Bruxelles ou Washington.  Mais il y a aussi l’idéologie : la conviction absurde de certaines élites  incompétentes qu’on pourrait rester puissant   sans industrie !   Peut-on encore remonter la pente ? Même si   on le pouvait, les règlements européens qui interdisent pratiquement   toute politique    industrielle doivent être revus   d’urgence ou , au besoin, transgressés dans un esprit de salut national.   La nationalisation de certains secteurs en danger ne doit pas être un tabou. Si rien n’est fait, la France sera d’ici une dizaine d’années retournée à l’état préindustriel.

 

La question démographique

 

Peut-être plus important encore que l’enjeu économique est  l’enjeu   démographique. On sait ce qu’il en est : un effondrement de la natalité autochtone autour de 1,5 enfants par femme. Dès 2024, les enfants naissant en France seront en majorité d’origine africaine, comme ils le sont déjà en Ile-de-France et, pour la plupart, musulmans. L’idée que le « grand remplacement » est en cours n’est plus taboue, y compris chez les nihilistes qui s’en félicitent.  Le risque n’est pas seulement celui d’une rupture avec   la civilisation   européenne que nous avons reçue en héritage, elle est celle d’immenses désordres intérieurs dont nous n’avons pas encore idée. Le terrorisme, l’adhésion ou la non adhésion aux valeurs dites républicaines, parmi lesquelles la laïcité, sont des questions graves.  Mais la démographie est la seule variable déterminante. Arrêter entièrement toute immigration (sauf quelques cas particuliers qui ne forment pas masse) ne suffira pas. Il ne faudra pas reculer devant une révision complète de la politique familiale qui, de plafonnement en plafonnement, n ’encourage aujourd’hui plus guère que la fécondité importée ; cette révision passe au minimum par le déplafonnement   du quotient familial.    La politique du logement, qui n’est plus qu’une pompe aspirante de l’immigration, doit être redéfinie dans le même sens.

 

L’Education

 

De réformes calamiteuses en réformes calamiteuses, les Français ont assisté   à la dégradation rapide d’un système éducatif jadis tenu pour un des meilleurs du monde : le primaire d’abord, puis le secondaire.   Les mesures à   prendre sont connues : retour eux pédagogies classiques dans tous les domaines (pas seulement l’apprentissage alphabétique de la lecture, mais aussi la grammaire de Vaugelas ), la fin du collège unique, au moins après 14 ans (comme l’avait tenté   le ministre de Robien en 2007[4]). Les mesures prises par le ministre actuel iraient dans le bon sens :  à voir. Pas de place non plus pour l’apprentissage des langues du pays d’origine hors du cycle commun des cours de langue étrangère.  La  promotion  de langues autres que l’anglais ( allemand , russe, chinois, espagnol, portugais ), devrait  permettre de négocier des accords de réciprocité favorables à la francophonie.  

 

La Justice et la sécurité

 

Avec l’Education, la Justice est l’autre grande institution malade de la France. L ’ENM n’est plus guère qu’une école de formatage idéologique où les seuls stages ont de l’intérêt. Il faut sans doute la supprimer. Mais cela ne suffira pas. En aucun   cas, la solution ne réside dans le renoncement du gouvernement   à ses leviers de commande : les nominations, la direction du   parquet. Si ces instruments étaient abandonnés, aucun relèvement ne serait possible.  Mais l’interférence de la justice dans les élections, comme on l’a vue dans l’affaire Fillon, doit être sévèrement proscrite.

De même qu’on ne saurait tenir les armées pour responsables   d’une diplomatie devenue folle, on ne saurait tenir la police pour responsable d’une politique pénale trop souvent aberrante. La restauration de celle-ci devrait rendre la confiance et l’efficacité aux policiers et aux gendarmes et donc à terme, améliorer la sécurité.  

 

Après trente ans de réformes : le capharnaüm de l’administration centrale et locale

 

Nous l’avons évoqué : il sera difficile de refaire du jour au lendemain l’invraisemblable usine à gaz que la technocratie a mise en place au niveau local, au motif de développer l’ « intercommunalité » et qui a entrainé le recrutement   de centaines de milliers de fonctionnaires. Certains   principes doivent être affirmés : la liberté des communes, la neutralité de l’Etat (spécialement de ses dotations) quant aux structures, l’incitation très forte   à la modération fiscale, pouvant aller jusqu’à la contrainte.  Comment revenir sur une réforme fiscale dangereuse qui va faire reposer l’essentiel de la dépense locale sur 20 ou 30 % des électeurs du fait de la suppression de la taxe d’habitation et d’une concentration de la   taxe foncière ?  La remise en cause du département    serait encore une source de désordre et, quoi qu’on pense, de surcoûts,  mais toutes les structures intermédiaires, départements, régions, communautés d’agglomération doivent être incitées à réduire leur voilure, ce qui ne passe pas par leur regroupement comme le croient les réformateurs en chambre.

 

Métropoles contre France périphérique : réaménager le territoire

 

Pendant que la politique officielle – rarement avouée come telle – promeut depuis trente ans les métropoles (c’est à dire les plus   grandes villes), une moitié de la France se meurt sur le plan économique et démographique : la « France périphérique »   dont parle Christophe Guilluy[5]. Il n’y pas de solution miracle à ce déclin :  une couverture minimale par les services publics doit y  être préservée coûte que coûte ; la politique nationale, plutôt bien engagée, d’aide à la création d’entreprise, doit être infléchie en faveur des zones rurales et des villes moyennes.  Elle passe par une réforme des structures bancaires dont on parle depuis longtemps mais qui reste à faire. Comment comprendre que nos banques prêtent, par l’intermédiaire de banques italiennes très fragiles,   aux PME transalpines ce qu’elles refusent trop souvent aux PME françaises ?  Pour le moment, Draghi couvre mais pour combien de temps ?

 

Une solidarité nationale à remettre en ordre

 

Les mécanismes français de solidarité les plus lourds ne sont pas, comme on le dit un peu sottement, un héritage de la Résistance mais l’effet des initiatives des quarante dernières années : AAH, APL, RMI (devenu RSA), CMU, AME[6] etc. se sont accumulés au fil des ans. Les inconvénients en   sont de trois sortes : d’abord un coût considérable pour les finances publiques, ensuite un appel d’air à l’immigration, enfin un sentiment d’injustice de la part des travailleurs du bas l’échelle qui se demandent à quoi bon travailler puisqu’ils gagnent souvent moins que s’ils ne travaillaient pas.  Les experts qui maitrisent ce maquis sont de plus en plus rares, hélas ;    or sans revenir sur la notion de solidarité, une grande remise en ordre est nécessaire.

Au titre des transferts, on ne saurait oublier les retraites. La mesure essentielle à prendre est la remise en cause de la limite de 60 ans qui ne tient pas compte de l’allongement de la durée de la vie et de l’amélioration de la santé du troisième âge : plus qu’un passage à 65 ans, il faut envisager une retraite à la carte. Cela est  plus urgent qu’une  harmonisation des régimes qu’il faudrait   sans  doute payer très cher.

Plus que l’Etat, le système social, qui absorbe près de 600 milliard par  an est, avec les collectivités  locales , le principal responsable du niveau   insupportable de 57 % du PIB  de dépenses publiques  que nous avons atteint , taux presque sans égal  dans le monde. Le réduire constitue un objectif    essentiel  à ne jamais perdre  de vue.

 

Ecologie naturelle et écologie humaine

Nous ne pouvons pas parler de tout :  l’environnement est une préoccupation légitime mais elle doit tourner le dos à l‘ idéologie pour revenir au pragmatisme. L’absurde programme d’éoliennes défigure le paysage français :  qui sait qu’il   exige un supplément d’énergie thermique (et donc de CO 2) au titre de la régulation ?     Tant qu’à faire des économies d’énergie, privilégions le     solaire et l’isolation, sachant que le nucléaire, plus sûr que jamais grâce aux progrès techniques, reste l’énergie la plus propre.

Nous ne terminons pas par les questions bioéthiques parce qu’elles seraient moins importantes, au contraire. Il y encore 220 000 avortement par an (le même nombre que les entrées régulières d’étrangers[7]). Moins que l‘expression de la liberté des femmes, ne seraient-ils pas devenus celui de la lâcheté des hommes ?  Combien se font sous la contrainte de l’entourage, surtout masculin [8] ?  Entre le régime de la loi Veil que se voulait une loi de dissuasion, et le régime actuel qui apparait comme un régime d’incitation, le premier ne serait-il pas un moindre mal ? A l’inverse, l’idée ridicule, qui pourtant fait son chemin, d’un PMA pour femmes seules ne voulant pas connaitre un homme est la suite logique de la loi Taubira, résultat d’un lobbying mondial dont l’épicentre est le même Hollywood qui défraye aujourd’hui la chronique. Si l’on peut admettre que des hommes ou des femmes qui, en  partagent leur vie,  soulagent la puissance publique du devoir d’assistance et donc méritent quelque reconnaissance, comment accepter qu’un Code civil républicain   fonde un chapitre entier sur une « théorie du genre » qui n’est qu’une fumisterie non scientifique ?  

On le voit, le chantier est immense.   Nul ne sait de quoi l’avenir est fait. Plus que jamais, il importe que les forces de la résistance   aient un programme crédible qui les mette en position de redresser efficacement la France, avec détermination, courage et surtout compétence, dès que les circonstances le permettront.  

 

Roland HUREAUX

 

 

 

 

 

 

 

 

[1] Cf.  Roland Hureaux, La grande démolition, La France cassée par les réformes, Buchet-Chastel, 2012

[2] L’emprise de la gauche s’est encore accrue avec la mise en œuvre de la loi Pécresse, tenue pour une grande loi de droite.

[3] Guy Debord, La société du spectacle , 1966, Folio Gallimard

[4] Les réformes courageuses du ministre de Robien avaient  été abrogées par Nicolas Sarkozy dès son arrivée.

[5] Christophe Guilluy, La France périphérique, Flammarion, 1972

[6] Allocation adulte handicapé, Aide personnalisée au logement, Revenu minimum d’insertion ( devenu Revenu de solidarité active) , Couverture maladie universelle, Aide médicale aux étrangers. 

[7] Avec les entrées irrégulière, il est probable que l’on atteigne les 350 000 entrées.  

[8] Parmi lesquels les employeurs .  

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commentaires

G
Berto, that is the English standard, so it should apply both to UK and US.
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